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6 avril 2010 2 06 /04 /avril /2010 15:09

Grand ciel bleu et température douce, un temps à aller en prospection physique… dans le parc le plus proche. Le souci d’aller faire une sieste quand on travaille, c’est qu’on salit son costume. Et j’aime pas salir les affaires. L’habitude m’oblige à m’organiser. Un peu de documentation commerciale servira de couverture.

 

Quelques précautions d’usage. S’éloigner du bureau pour ne pas risquer de croiser clients ou prospects. C’est pour ça que je ne vais plus sur les terrasses de café, trop exposé. Allongé dans l’herbe je ne risque rien. Cet après midi, j’irais donc au Champ de Mars.

 

Le téléphone sonne ? Ne pas répondre si c’est un client ou un numéro inconnu, c’est forcément du travail supplémentaire. Votre manager ? Se lever, répondre et parler vite, signe de dynamisme. Il faut un certain don pour l’improvisation, le plus simple est de s’inspirer de faits réels pour conserver une certaine cohérence.


L’idéal est de placer un RDV à la suite de votre prospection physique afin d’éviter de repasser au bureau. Un ami agent immobilier, J.R Wet, doit me rejoindre pour 16h30 avec quelques bières. Ce sera donc mon alibi. Mettre en place un partenariat avec un agent immobilier du quartier justifie pleinement de disparaître un après-midi entier.

 

Dans l’attente de mon RDV, je me sens à ma place aux côtés d’étudiants « sécheurs ». Peut-être que ces fumistes n’ont pas cours ou un professeur absent. Le mien est en réunion toute la journée. Les réunions de manager sont une bénédiction pour les commerciaux avides de prospection physique.

 

 

A demain.

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2 avril 2010 5 02 /04 /avril /2010 11:13

J’ai craqué. Une journée comme les autres, où je me réveille une heure après l'horaire prévu, non sans avoir défoncer le radio-réveil toutes les 10 minutes. La routine. Après avoir fumé mon petit dèj et passer 15 minutes de plus que prévu sous la douche, je peux enfin partir travailler.


Un problème de transports en commun, normal. La sensation habituelle d'être un mouton, rien de grave. Rater sa correspondance, comme d'hab. Quelques bousculades et insultes plus tard, je suis enfin au bureau, prêt à me faire pourrir par mon manager. Et il est bien là, constatant le 247 ème retard depuis 18 mois.


Je marmonne quelques excuses, met en cause la sncf, avant de filer me faire un café et fumer une clope. Tranquille. Mais, il me suit le con ! Je ne l'écoute plus depuis un moment mais, à voir sa tête, ç'est grave. Tout ça pour apprendre que je suis convoqué par le directeur commercial.


J'avais qu'à vendre aussi. Tous les commerciaux savent que de bons résultats donnent le droit de ne pas se faire emmerder, le fameux totem d'immunité. L'entretien est prévu pour l'après midi. J'irais avec une stratégie simple, tout acquiescer. Ce sera plus rapide. Je signerai le document proposé en m'engageant à être plus gentil...


Mais, avec une idée géniale en tête... Me faire licencier !


A +

 

P.S : Et après, c'est Le jour où... (suite)

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